des ombres noires

Les ombres.
La nuit.
Des voix.
Des voix d'objets qui roulent.
Qui sifflent.
Sans cesse.
Et les hommes restent silencieux, ou murmurent entre eux de sorte que les autres, dispersés, ne puissent entendre.
Les lumières disparaissent.
Reparaissent.
Mais le noir submerge.
Dans ces ombres indéchiffrables et quasi infinies dorment des imaginaires; des mers d'obscurité ou voguent des pirates et des fées.
Derrière, des lunes insaisissables gloussent, filent et se cachent.


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