Que pourrait-il se passer ?

Je me suis encore regardée dans le miroir sans m'y fixer, l'image s'est évanouie dans ma mémoire pour y moisir en paix.

Comme les souvenirs des moments d'intimté que l'on a partagés, toi et moi, ma douce, sous leurs yeux concupiscents. Pissent le sang. Trivial. Prosaïque.

Bucolique : ta bouche en fleur ou ta fleur en ma bouche, jamais.

Souviens-toi, mon amie. Un jour je t'oublirai et les ondes de plaisir qui se répandaient de moi s'apaiseront, s'assècheront comme la mémoire.

Comme la salive tarit avant que la langue ait dit la fin de l'histoire.

Et en regardant du haut de la fenêtre j'ai vu ma vie qui finissait avec le mur. Mur. Qu'est-ce dont que ta maturité ? Le fait d'être rigide, solide et immuable vrai comme un bâton à merde bien sec.

Les vers sont faits pour la muse pure. Ceux-là je te les dédie du fond du...

Gueuse.

Le chat autour de ses pattes a lové sa queue comme une écharpe de pedaison.

Poison.

Poisson.

Je n'ai jamais aimé que des choses fausses. Et parmi ces choses fausses, les plus vraies sont les pires.

Pures. Impure ? Est-ce une faute ? Je ne sus pas un savon pour m'user à votre contact, chairs

putrides comme une haleine au matin.

Je hais ce désordre dans ma chambre. Les choses prennent une importance vivante et m'expulsent, ailleurs, de tout leur volume. Plus où poser les pieds.

Plus où poser le coeur non plus; Le coeur n'y est plus. A quêter l'Idéal. On le trouve. On s'en ivre. Il s'en va. Et l'Idéal jamais plus n'est.

Plumé.